Actuellement, la FSLA / SLSA exécute des projets en Sénégal, Bhoutan, Burkina Faso / Côte d’Ivoire, et en Turkménistan.
PROJETS EN COURS
Origine et développement de la métallurgie du fer au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire
Projet financé par la Fondation Suisse-Liechtenstein et dirigé par : Prof. Vincent Serneels (Département de Géosciences, Université de Fribourg), associé à l’Université de Ouagadougou d’une part, et par Dr. Denis Ramseyer, Université de Neuchâtel (Institut d’archéologie), associé à l’Université de Cocody à Abidjan d’autre part. Le fer a joué un rôle essentiel dans le développement des sociétés humaines. C’est le métal des outils agricoles. Il est indispensable pour l’intensification de la production agricole et la densification de l’occupation du sol. C’est aussi le métal des armes. Il est indispensable pour l’extension et le maintien des pouvoirs militaires et politiques. La connaissance de l’organisation de la production et l’évaluation des quantités produites sont donc des données qui sont nécessaires pour comprendre les grandes évolutions historiques des sociétés africaines. La zone sahélienne, entre Dakar et le lac Tchad, renferme d’innombrables vestiges matériels sous la forme d’accumulations de scories et de fourneaux ruinés qui témoignent d’au moins 2000 ans de production. Le projet « Sidérurgie en Afrique de l’Ouest » a pour but de stimuler les recherches dans ce domaine. Des stages de terrain sont prévus, à Korsimoro au Burkina Faso (collaboration avec l’université de Ouagadougou) et à Korhogo en Côte d’Ivoire (collaboration avec l’université d’Abidjan). Ces sites feront l’objet d’une étude complète (topographie détaillée, fouilles de fourneaux, sondages stratigraphiques) dans le but de caractériser la technologie, de fixer la chronologie et d’estimer le volume de la production. Ces stages ont pour but de transmettre aux jeunes archéologues africains des méthodes de travail adaptées à ce type de vestiges et aux conditions de travail locales.
Bhutan – Institutionalisierung und Stärkung der Archäologie im Himalaya-Königreich
Sénégal – Peuplement humain et paléoenvironnement en Afrique
Le contexte géopolitique d’insécurité, général à l’Afrique de l’Ouest saharienne et sahélienne nous ont poussé à développer notre programme de recherche à une latitude légèrement plus méridionale, dans un contexte environnemental différent. Ceci était pour nous l’occasion, non seulement d’acquérir de nouvelles données scientifiques, mais aussi et surtout de compléter le scénario peuplement humain / évolution climato-environnementale élaboré à partir de nos précédentes recherches en Pays dogon au Mali. Sénégal en effet n’est pas touché par les décisions européennes d’interdiction de séjour, ce qui permet à l’ensemble des chercheurs du programme de participer à nouveau aux missions sur le terrain. Au niveau scientifique, nous avons plus précisément choisi d’étudier la vallée de la Falémé. Cet affluent du fleuve Sénégal relie la zone sahélienne au massif forestier du Fouta Djallon et constitue, de fait, un important axe de migration potentiel lors des variations climato-environnementales. La vallée présente, en effet, à la fois des dépôts sédimentaires très importants accessibles grâce à des ravinements d’érosion bien développés, des vestiges osseux et botaniques bien conservés, et une richesse archéologique peu commune en Afrique, évoquant celle de la région d’Ounjougou au Mali. L’ensemble des périodes préhistoriques et historiques y sont présentes, du Paléolithique inférieur en contexte stratigraphique aux sites villageois récemment abandonnés. Ce nouveau développement de nos recherches au Sénégal prend place au sein du programme international « Peuplement humain et paléoenvironnement en Afrique de l’Ouest », que nous menons depuis 1997.
Turkmenistan – Gonur Depe
Das neue SLSA-Projekt am höchst bedeutsamen Siedlungsfundort Gonur Depe in der Margiana wird von Mirko Novák (Universität Bern) geleitet. Die Feldarbeiten vor Ort werden von Sylvia Winkelmann-Witkowsky (assoziierte Forscherin, Universität Bern) durchgeführt. Bis anhin haben russische Ausgrabungen Funde zutage gebracht, die weitreichende Kontakte und den aussergewöhnlichen Reichtum dieser einst in einer Oase im Delta des Murghab gelegenen Stadt der sogenannten murghabo-baktrischen Kultur (ca. 2400 – 1700 v. Chr.) bezeugen. Das Projekt hat zum Ziel, die weitgehend noch unbekannte urbane Entwicklung von Gonur Depe verstehen zu lernen. Extensive Geländebegehungen aber auch geophysikalische Messungen sowie strategisch angelegte Grabungsschnitte sollen feinstratigrafische Untersuchungen und Datierungen erlauben. Während die diesjährigen geophysikalischen und geomatischen Arbeiten von anderen Partnern finanziert worden sind, bilden die über mehrere Jahre geplanten Ausgrabungen ein in sich geschlossenes und eigenständiges SLSA-Projekt.